Extraits
Il y a chez Rebecca la beauté personnifiée de ces 6 millions de juifs morts dans l’horreur innommable, insoutenable et insondable dans l’histoire de notre humanité.
La beauté, et la force de vie de Rebecca se trouvent personnifiées par le thème principal.
La poésie et l’interrogation vont laisser place progressivement à l’horreur de la barbarie nazie, froide industrielle et inhumaine que fut la Shoah.
Au bruit des trains qui rythmes la mort, nous accompagnons Rebecca vers la tombe. Le dies Irae la suit en contrepoint, d’abord masqué, puis en pleine clarté, quand les trains font leurs lugubre voyage.
Criant par-dessus son visage, elle nous saisit dans l’horreur et les cris de souffrance.
Avant qu’elle ne s’éteigne son âme s’élève lançant un dernier chant au monde et dans les derniers battements de son cœur.
À cette liste macabre s’ajoutent des centaines de milliers de tziganes, homosexuels, handicapés mentaux, détenus politiques et bien d’autres! En plus, un chiffre dément nous saisit!
Environ 60 millions de morts pour cette deuxième guerre mondiale !
©2016 Michel C. J. CAZEAUX